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Il s’agit d’un procédé chimique de traitement superficiel visant à augmenter la dureté de la pièce à la profondeur de cémentation, par diffusion de carbone dans les couches superficielles, afin d’améliorer la résistance à l’usure et à la fatigue. Les pièces à traiter sont préalablement chauffées, puis maintenues pendant un certain temps à haute température, dans le domaine austénitique de l’alliage concerné, typiquement entre 820 et 940°C..

Pendant le cycle thermique, la pièce est mise en contact avec une atmosphère riche en carbone, de telle sorte que le carbone puisse se diffuser dans les couches superficielles de la pièce.

La vitesse de diffusion est fonction de l’alliage et du potentiel carbone de l’atmosphère. Il faut prendre soin de faire en sorte que le carbone soit à tout moment disponible en quantité suffisante dans l’atmosphère pour satisfaire la vitesse d’enrichissement de l’alliage en atomes de carbone.

En pratique, ceci est défini dans le profil de consigne du potentiel carbone, qui se déroule en même temps que le cycle thermique. Le profil de consigne peut prévoir une phase d’enrichissement, pendant laquelle le potentiel carbone est typiquement fixé au-delà de 1,0 % mais, à mesure que le cycle avance et que la profondeur conventionnelle de cémentation augmente, on réduit la consigne de carbone pour mener à bien l’étape de diffusion.

Selon la profondeur de cémentation requise en fin de cycle, celui-ci peut prendre plusieurs heures.

A l’issue de l’étape thermochimique de diffusion du carbone, il est nécessaire de procéder à une trempe rapide des pièces selon la recette définie pour l’alliage concerné. Cette recette précise la méthode de trempe, ainsi que la température de l’agent de trempe et la durée.

L’étape de la trempe a pour objet d’obtenir la dureté souhaitée des pièces, par transformation de l’alliage en phase martensitique.

La cémentation gazeuse et d’autres traitements chimiques superficiels peuvent être réalisés dans des fours discontinus ou continus en fonction des pièces traitées et des exigences de l’utilisateur.

Eurotherm fournit des solutions pour les deux types de fours ainsi que d’autres procédés de traitement du métal, comme :

  • Nitruration
  • Carbonitruration
  • Nitrocarburation
  • Revenu
  • Recuit de détente

Nitruration

La nitruration est un procédé thermochimique à faible déformation pratiqué aux températures comprises entre 480 et 560 °C. Dans le cas de la nitruration, le gaz actif est habituellement produit par craquage d’ammoniac dans le four, afin d’obtenir les espèces azote après purge préalable du four sous azote.

Le contrôle de la nitruration peut être géré par le contrôleur 3504, avec une sortie d’un capteur d’hydrogène externe. Le 3504 affiche les valeurs Kn (potentiel de nitruration) et l’ammoniaque dissocié et peut utiliser l’une ou l’autre de ces variantes pour contrôler le processus de nitruration.

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